BLOG / Carnet de route

Balade en presqu'île guérandaise


Avatar

Article rédigé par
Thibaud Santona

avril 2022

Lundi 14 Mars 2022, j’avais pas envie de bouger. La matinée avait été remplie par le traitement d’une série de photos corporate faites dans le cadre professionnel. Adrien me propose une sortie photo. Il fait beau, rien de prévu, j’ai pas de raison de refuser.
Il sait où il veut aller et c’est un nouveau spot photo à découvrir… J’accepte !

Nous voilà donc en voiture direction la pointe de Merquel (aucun lien elle est fille unique), C’est un endroit où nous n’avons pas encore été ensemble mais je découvrirai plus tard que j’ai déjà mis les pieds sur cette pointe (ah ! ma mémoire…).

Pointe de Merquel

Située au nord de Mesquer, la pointe de Merquel est un tout petit bout de terre pas très large qui se lance dans l’Atlantique au niveau de la Baie de Pont Mahé. Avec la Pointe de Pen Bé, elle ferme l’Etier de la Barre qui fait le lien entre l’océan et les marais du MES. C’est ici que commence la Côte d'Amour, s’étendant entre cette pointe Merquel donc et l’agglomération de Saint Nazaire. Derrière cette côte, on trouve un bout de terre qui se jette presque dans la mer et qui se nourrit d’elle en quelque sorte : la presqu'île Guérandaise. Car après les plages et les rochers, on se retrouve tout de suite dans les marais salants réputés du pourtour de Guérande.

Arrivé sur place, Adrien lance le drone (Kevin de son petit nom) pour faire les photos qu’il avait en tête des photos qu’il avait vu (quel être influençable). Je trouve la lumière encore trop dure pour lancer mon drone mais surtout cette excuse me permet de ne pas envoyer Dylan (le petit nom de mon drone). J’avoue ne jamais être à l’aise à le faire voler au-dessus de l’eau. Pendant qu’Adrien vole, je commence mon shooting depuis le sol. Souvent lors de nos sorties, je prends beaucoup de matériel afin de pouvoir tout faire, les célèbres “Au cas ou…”, mais cette fois, je ne suis parti qu’avec un boîtier, un 24-105, un filtre ND1000 et un trépied. L’idée que j’avais en tête, ne faire que des poses longues. Après avoir comme d’habitude ragé contre l’installation de tout ce matériel, je peux enfin commencer mon shooting. Je trouve rapidement des spots plutôt cool et les premier aperçu me plaisent, ce qui est assez rare pour le faire remarquer. Adrien a atterri et a trouvé de son côté des spots intéressants pour lui aussi faire des poses longues (quel copieur bordel !).

Après avoir fait le tour de l’endroit, nous décidons de nous diriger vers la pointe de Pen Bron un peu plus au Sud. On se dit que le couché de soleil sera sûrement plus sympa là bas. Le trajet nous fait traverser Piriac-Sur-Mer. La ville est sublime. C’est la ville la plus à l’ouest de cette cote d’Amour et elle a gardé son style typiquement breton avec des maisons en granit gris et ses toitures pentues. Nous arrivons ensuite à La Turballe. C’est une ville calme et douce en cette fin d’après-midi. Mais la ville semble implorer d’y venir un matin tôt. En effet, au centre de cette municipalité, prône le port de pêche. Et me voilà déjà en train de rêver du tumulte des bateaux de pêche délivrant leur marchandise à la criée. Il faudra revenir… A force de suivre la cote, l’envie de fruit de mer se fait sentir. J’y peux rien, je suis comme ça, lorsque je longe la mer, j’ai toujours envie d’une demi douzaine d'huîtres et d’un verre de muscadet (mon côté bobo !). On s’arrête donc à La Turballe, face au port où l’on trouve un petit bar sympa qui propose des huîtres. Il est 18h, on se pose et on commande. Malheureusement, il n’y a plus d'huîtres, on se rabat sur une assiette de charcuterie et de fromages et une petite bière histoire de ne pas s'être arrêté pour rien (chacun ses excuses !). On reprend la route qui nous emmène donc à bout de la pointe de Pen Bron. Plus qu’une simple pointe, il s’agit en fait d’une presqu’île à part entière située au sud de La Turballe. C’est une longue étendue de sable et de pins qui s’élance vers Le Croisic et protège elle aussi l’immense parc de marais salants de Guérande en fermant le Grand Traict. Au bout de celle-ci, on trouve le Centre marin de Pen-Bron. Un ancien sanatorium dédié au traitement et à l'accompagnement de personnes atteintes de tuberculose ou de poliomyélite.

Centre marin de Pen-Bron

Après avoir dû traverser le site fermé sous surveillance pour se retrouver plus rapidement sur la plage, je décide de faire décoller Dylan et Adrien de faire voler Kévin. C’est parfait. le soleil est sur le point de se coucher et nous volons au-dessus des plages et de l’eau avec, au fond, le phare du Tréhic et le soleil se couchant derrière. Le soleil enflamme le ciel et nous admirons le spectacle depuis la plage.

La nuit est tombée, il est l’heure de rentrer, il nous reste un peu de route avant notre retour sur Nantes.
J’ai bien fait de me laisser porter. Le spectacle était clairement ahurissant, le ciel a pris tout un tas de couleurs qu’aucun capteur ne pourra jamais saisir. La contrainte que je m'étais fixé m’a permis de me rendre plus créatif et je suis content du résultat. Mais surtout, cet après midi m’a rappelé que pour faire de bonne photos, la priorité est toujours de lutter contre sa fainéantise, prendre son boitier et sortir de chez soi !

Poursuivez la lecture en images

#bretagne #sunset #phare #poselongue

Galerie de photos de la balade